Information erronée et désinformation relatives à la COVID-19

Question: Que sait-on actuellement de la désinformation et de l’information erronée relatives à la COVID‑19 ?

Définitions:

Résumé des ressources incluses

Cette revue de littérature rapide comprend trois revues des données probantes, 29 études individuelles et six autres documents pertinents (par exemple, un rapport ou un manuel). En outre, cette revue comprend des articles publiés jusqu’au 5 mars 2021. De plus, nous avons identifié 10 sites Web pertinents et un total de 10 projets de recherche financés, et menés par des chercheurs principaux basés en Ontario (5), au Québec (2) et en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et en Alberta. Il est possible que nous ayons manqué certaines ressources en raison de la rapidité avec laquelle nous avons procédé à cette revue.

  • Published: juin 16, 2021

Que savons-nous ?

Le public est régulièrement exposé à de l’information erronée. Cette exposition peut avoir de graves répercussions sur la santé publique (p. ex. en raison de la non-conformité aux directives de santé publique, de l’hésitation à se faire vacciner, des répercussions sur la santé mentale et de l’utilisation de traitements non recommandés). Les facteurs associés à la susceptibilité à l’information erronée comprennent le jeune âge, les faibles revenus et les faibles niveaux de confiance et de connaissances numériques. Les stratégies de lutte contre l’information erronée comprennent le « nudging » (suggestions indirectes consistant à structurer les choix de manière à influencer le comportement), l’amélioration des connaissances en matière de santé, la surveillance et la démystification de l’information erronée.

Quelles sont les lacunes notables ?

  • Il y a un manque de données probantes de haut niveau (c.-à-d. des données provenant de revues systématiques, de méta-analyses ou de revues rapides) axées sur l’infodémie ou l’information erronée à l’échelle mondiale ainsi que dans les contextes canadiens.
  • Nous n’avons ni identifié d’études qualitatives ayant recueilli des données sur le point de vue des utilisateurs ni examiné comment de telles données pourraient être utilisées pour améliorer la réponse de santé publique.
  • « Notre revue met en évidence la rareté des études sur l’application de l’apprentissage machine sur les données des médias sociaux relatives à la COVID‑19 et le manque d’études qui documentent la surveillance en temps réel développée grâce à des données des médias sociaux sur la COVID‑19 » (3).
  • « Des études évaluant les interventions contre-infodémiques efficaces sont également nécessaires » (3).

Qu’est-ce qui se dessine à l’horizon ? Quelles études sont actuellement en cours pour combler les lacunes ?

Il y a actuellement 10 études canadiennes en cours qui portent sur l’information erronée. Par exemple, le Dr Syed de l’Université York analyse le caractère viral et les effetsde l’information erronée dans les médias sociaux. D’autres études en cours portent sur la meilleure façon de faire face à l’information erronée, dont : La recherche du Dr Caulfield à l’Université de l’Alberta visant à examiner la cartographie et la lutte contre l’information erronée ; la recherche dirigée par le Dr Fafard à l’Université d’Ottawa, visant à inclure une recherche comparative sur la communication et la façon dont l’information erronée est traitée dans cinq pays différents, dont le Canada. La Dre Fahim, de l’Unity Health Toronto, se penchera sur la lutte contre l’information erronée, la peur et la stigmatisation en collaboration avec des chercheurs de Singapour ; le Dr Gillis, de l’Université de Toronto, se penchera sur la réponse à la stigmatisation, la peur, la discrimination et l’information erronée ; la Dre Parsons Leigh, de l’Université Dalhousie, se penchera sur la meilleure façon d’éduquer, d’engager et de responsabiliser le public ; et le Dr Veletsianos, de l’Université Royal Roads, se penchera sur l’inoculation contre une infodémie. Deux autres études (Dre Dubé, Université Laval et Dre Genereux, Université de Sherbrooke) examinent les facteurs comportementaux qui influent sur la réponse des communautés. Enfin, la recherche dirigée par le Dr Kennedy, de l’Université York, vise à comprendre les perceptions sociales du risque, les sources d’information, la confiance et l’engagement du public relativement à l’épidémie de COVID-19.

Avec un financement du Gouvernement du Canada

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