Les pratiques gagnantes pour atténuer les effets négatifs de la distanciation sociale pendant la pandémie de la COVID‑19 dans le secteur de la petite enfance en Ontario français.
En mars dernier, en raison de la pandémie COVID-19, le gouvernement de l’Ontario annonça la fermeture de toutes les garderies, à l’exception des services de garde d’urgence. Pour les garderies, le futur est inconnu; la date et les conditions pour un retour « au nouveau normal » est difficile à anticiper, autant pour les professionnels en santé publique que pour ceux de la petite enfance. Malgré les défis occasionnés par la pandémie, plusieurs organismes font preuve d’innovation pour s’adapter à cette situation sans précédent. Ces derniers s’investissent pour adapter et réorienter le travail des professionnels du secteur, particulièrement le personnel éducateur. Dans le secteur, en raison de l’absence des enfants et des familles, ces fermetures ont des conséquences directes sur le contexte de travail des individus, soit 1) mise-à -pied 2) télétravail et 3) offre de services d’urgence. Pour plusieurs, les tâches sont partiellement ou entièrement réorientées; le télétravail et l’utilisation de la technologie sont de nouveaux outils de travail pour plusieurs. Peu importe, « les employés peuvent vivre un niveau élevé d’incertitude, d’inquiétude, d’anxiété et de stress concernant la santé et la sécurité de leurs proches et la façon dont la covid-19 (coronavirus) peut perturber leur travail et leur vie personnelle ». L’objectif de ce projet de recherche appliquée, une collaboration entre le Collège Boréal et l’Association francophone à l’éducation des services à l’enfance de l’Ontario (Aféseo), est d’identifier rapidement les pratiques gagnantes pour atténuer les effets négatifs de la distanciation sociale et de l’isolement professionnel et culturel dans le secteur de la petite enfance en Ontario français en lien avec la pandémie de COVID‑19 et, de façon indirecte, contribuer à la rétention du personnel dans le domaine.
