L’Aluminium anodisé A3S : une surface virucide pour lutter contre la pandémie de COVID‑19 dans les hôpitaux, les CHSLD, et les lieux publics
La transmission des virus respiratoires comme le coronavirus SARS-CoV-2 (COVID-19) se fait principalement via des gouttelettes projetées dans l’air par un individu contaminé qui tousse, qui éternue, ou qui contamine les surfaces autour de lui avec ses mains. Le SARS-CoV-2 peut survivre jusqu’à plusieurs jours sur certaines surfaces. Les objets fréquemment touchés telles les poignées de porte et les rampes dans les lieux publics comme les hôpitaux et transports en communs sont donc propices à la propagation de la COVID-19. Lors de pandémies, il est donc primordial de briser cette chaine de transmission afin de réduire la propagation des agents infectieux entre individus. Le projet proposé a pour objectif ultime de démontrer les propriétés virucides des surfaces d’aluminium anodisé A3S contre le SARS-CoV-2, et de démontrer leur innocuité au contact de la peau. Dans ce projet, nous allons 1) caractériser les matériaux A3S et l’imprégnation des solutions antimicrobiennes, 2) démontrer l’activité virucide des surfaces A3S à l’aide de deux modèles de coronavirus humains, 3) évaluer la toxicité éventuelle des surfaces A3S sur la peau de souris et 4) valider l’activité virucide des surfaces A3S sur le SARS-CoV-2 (COVID-19). Notre équipe multidisciplinaire a toute l’expertise nécessaire et a déjà développé les protocoles de caractérisation des surfaces A3S. Nous avons aussi déjà démontré que ces matériaux sont bactéricides. Puisque les solutions antimicrobiennes imprégnées dans les surfaces A3S sont virucides, la confirmation que les surfaces traitées A3S le seront également ne fait aucun doute, toutefois il faut le démontrer expérimentalement. Les retombées de ce projet seront majeures. D’une part, la démonstration que les surfaces traitées A3S tuent les coronavirus comme le SARS-CoV-2 justifiera leur utilisation dans différents environnements à haut risque de contamination croisée comme les hôpitaux et lieux publics. D’autre part, cela permettra de réduire la transmission et la propagation du SARS-CoV-2 au Canada et ailleurs dans le monde, et ainsi freiner la pandémie de COVID-19.