Augmentation de la capacité de production de désinfectant à base d’alcool pour lutter contre la propagation de la COVID-19
La disponibilité de produits d’hygiène personnelle, et en particulier de produit désinfectant pour les mains à
base d’alcool, est d’une importance cruciale pour permettre de limiter les risques de propagation de la
COVID‑19 dans la population tout en diminuant au maximum les inconvénients liés au confinement. Or, dès
les premiers jours suivant la déclaration de l’état d’urgence sanitaire au Québec, d’importants problèmes
d’approvisionnement en gel désinfectant ont été observés. La tendance est généralisée dans le monde, et elle
n’est pas près d’être résolue puisqu’il jouera un rôle clé pour permettre la reprise économique tout en diminuant
les risques de propagation de virus. Plusieurs microbrasseries et distilleries ont mis à profit leurs installations
pour aider à répondre à la demande, mais leur procédé de production d’éthanol n’étant pas optimisé, les
problèmes d’approvisionnement persistent et les coûts des désinfectants à mains restent haut.
Le produit biostimulant développé par le CNETE pour l’entreprise Ferme Aumais pourrait aider à résoudre
cette problématique. Les essais réalisés jusqu’à maintenant avec ce produit ont montré une impressionnante
augmentation du rendement de production d’éthanol lorsque ce biostimulant est ajouté au milieu de culture.
Selon les résultats obtenus, l’utilisation de ce produit pourrait permettre d’obtenir des rendements de production
en éthanol près des seuils maximaux théoriques sans avoir à optimiser les procédés, en plus d’accélérer
considérablement la fermentation. Le projet proposé vise donc a produire du biostimulant pouvant être utilisé
par les microbrasseries, distilleries et autres centres qui souhaitent accélérer et améliorer leur production
d’éthanol destiné à la production de produit désinfectant pour les mains et de confirmer le potentiel de ce
biostimulant nouvellement développé.
